Avec sa Ballade sur "Blinkity Blank", Pierre Hébert rend hommage à McLaren et à son cinéma précurseur et radical.
Cette improvisation pluridisciplinaire associe performance musicale d’Andrea Martignoni, gravure sur pellicule et installation numérique, et établit un parallèle évident avec le travail de McLaren, précurseur adepte d'un cinéma "instrumental" qui ouvrait le monde des possibles du cinéma d'animation.
Blinkity Blank, une de ses œuvres les plus marquantes, créée en 1955, Palme d'or du court métrage à Cannes, et dont Pierre Hébert reprend certains des thèmes visuels, en symbolise la pratique la plus radicale. Avec son usage de l'animation intermittente, elle a préparé les esprits à l'arrivée de la nouvelle technologie numérique.