L'oeuvre d'Alexandre Alexeïeff et de Claire Parker évoque le sabbat que les magiciennes et les enchanteurs tenaient autrefois sur le mont Chauve, près de Kiev, en Russie. Aussitôt, les épouvantails s'animent: ils se coiffent de chapeaux hauts de forme et défripent au vent leurs tenues de soirées. Les sorcières jouent avec leurs ombres dans les cirques de la nuit où des oiseaux fantastiques se dédoublent, où des nécromants invisibles marquent le sol de leurs pas, où galope un cheval aussi fou que le coursier de Metzengerstein. Voici les moulins hantés par les monstres des ténèbres, les voyageuses du diable qui se métamorphosent dans les airs, les dames blanches qui se lèvent ponctuellement à minuit. Voilà maintenant des hobereaux cruels semblables à ce Jean de Dratt qui se déguisait en ours afin de surprendre ses victimes; des enfants perdus comme celui qui cherchait désespérément au fond d'un lac une étoile filante. C'est alors que les échos des matines dissipent les sortilèges et que l'aube découvre une terre étrangère aux désastres de la nuit.
Titre original : Une nuit sur le mont Chauve
Réalisation : Alexandre ALEXEIEFF, Claire PARKER
Pays : France
Année de production : 1933
Durée : 08 mn
Catégorie : Court métrage
Technique(s) utilisée(s) : ecran d'épingles
Version : Sans dialogue ni commentaire
Public(s) visé(s) : Jeunes adultes, Adultes
Réalisation : Alexandre ALEXEIEFF, Claire PARKER
Production : Alexandre ALEXEIEFF
Distribution : CINÉDOC PARIS FILMS COOP
Scénario : Alexandre Alexeieff, Claire Parker
Animation : Alexandre Alexeieff, Claire Parker
Musique : Modeste Moussorgsky (poème symphonique)