En collaboration avec le National Film Archive of Japan et Shôchiku.
Parmi les pépites de l’animation japonaise méconnues en Occident ne figurent pas seulement les créations ambitieuses de la nouvelle génération de réalisateurs. Les années fondatrices de cette cinématographie mondialement reconnue regorgent elles aussi de bijoux d’inventivité et de talent à découvrir sans plus attendre.
Balayant plusieurs décennies de 1917 à 1946, cette séance propose une sélection minutieuse d’archives d’exception, à commencer par le premier film de Jun.ichi Kôuchi, Le Sabre émoussé (1917), créé à partir de silhouettes découpées. Une technique également adoptée par son disciple Noburô Ôfuji, puis Shigeji Ogino, Yasuji Murata, jusqu’à Kenzô Masaoka, premier réalisateur japonais à véritablement s’approprier la technique du cellulo.
Une séance éclairante à ne pas manquer.
"S’il est un pays de l’animation, c’est bien le Japon". Voici l’affirmation sonnant comme une évidence énoncée par le producteur français Georges Lacroix en 1999, tandis que le Festival d’Annecy célébrait l’animation japonaise pour la première fois. Vingt ans plus tard, le Festival rend de nouveau hommage à cette cinématographie si singulière afin de poursuivre la rétrospective et d’en révéler les pépites encore méconnues en Occident.