The Kingdom of Dreams and Madness

Le fameux studio Ghibli a fait l'objet de nombreux documentaires, que ce soit pour la télévision ou le marché des DVD, mais personne n'avait encore essayé d'en réaliser un destiné au grand écran. C'est précisément ce qu'a entrepris Mami Sunada avec Yume to Kyoki no Oukoku.

Née en 1978, Sunada a étudié la réalisation de documentaire à l'université Kei? avant d'être assistante réalisatrice stagiaire sous la férule d'Hirokazu Kore-eda, entre autres professionnels. Son premier film en tant que réalisatrice, Death of a Japanese Salesman, un documentaire sur les derniers jours de son père (qui souffrait d'un cancer), lui valut de nombreux prix et dépassa les 100 millions de yens au box-office, fait rare pour ce genre cinématographique.

Ici, bénéficiant d'un accès quasi illimité au studio, Sunada a suivi ceux qui "font" Ghibli ? le réalisateur Hayao Miyazaki, le producteur Toshio Suzuki et l'"autre" réalisateur, insaisissable, Isao Takahata ? à peu près pendant un an, tandis que le studio se hâtait d'achever ses deux nouveaux films si attendus, Le vent se lève de Miyazaki et Le Conte de la princesse Kaguya de Takahata.